Huile d’argan

L’arganier est un arbre emblématique du Maroc. Il produit des fruits dont la graine est utilisée pour extraire la très prisée huile d’argan. Sa composition nutritionnelle exceptionnelle lui confère des propriétés antioxydantes, hypolipémiantes, protectrices, nourrissantes et régénérantes. L’huile d’argan est aussi bien utilisée dans les préparations alimentaires que dans les soins cosmétiques. Elle est notamment préconisée pour le soin des peaux matures, sèches ou après exposition au soleil. Elle est également employée pour le soin des cheveux et des ongles abimés.

Origine, habitat et culture
L’arganier (Argania spinosa) est un arbre originaire du Maroc. Il est aussi l’emblème du pays. Il faut dire que l’arganier n’est pas un arbre comme les autres. Ses fruits renferment une graine dont est extraite la célèbre huile d’argan. Depuis plusieurs siècles, les femmes berbères utilisent ses vertus aussi bien en cuisine qu’au sein de leurs préparations cosmétiques. Le terme argan signifie d’ailleurs en arabe “amande berbère”.
L’huile d’argan est incontournable dans les pays du Maghreb. Ses vertus ont aussi conquis l’Occident, probablement au cours du Xe siècle avant J-C grâce aux comptoirs de commerce installés sur la côte Atlantique du Maroc. Aujourd’hui, l’usage cosmétique de l’huile d’argan est largement répandu en Europe. Elle est couramment employée pour les soins corporels et capillaires.
L’arganier est une espèce caractéristique du sud-ouest du Maroc. On le retrouve particulièrement du nord-est d’Essaouira jusqu’à la vallée du Souss. De grandes superficies sont aujourd’hui exploitées pour répondre à la demande importante en huile d’argan.
La précieuse huile végétale est extraite de la graine contenue dans les fruits de l’arganier. Cet arbre peut développer des fruits dès l’âge de 5 ans. Les fruits sont récoltés lorsqu’ils arrivent à maturité, généralement durant l’été. Des toiles sont disposées sous les arbres afin de récupérer les fruits qui tombent.

Apparence, composition et format
L’arganier est un arbre fruitier-forestier qui peut mesurer jusqu’à 10 mètres de hauteur. Sa cime est arrondie et dense avec des rameaux épineux. Son tronc est tortueux et noueux. L’arganier a des feuilles alternes et lancéolées. Elles affichent un vert sombre sur le dessus et sont plus claires sur le dessous.
Le fruit de l’arganier est une baie verte dont la taille et la forme peuvent varier. Cette baie possède une pulpe charnue et contient un noyau très dur renfermant la graine ou amande.
Après la récolte, les fruits sont étendus au soleil afin de faire sécher la pulpe. Une fois la pulpe séchée, le noyau est récupéré puis ouvert afin de récupérer l’amande. Cette dernière est légèrement torréfiée puis écrasée afin d’en extraire l’huile d’argan.
Cette huile végétale est conditionnée en bouteille ou en flacon. Elle peut être utilisée telle quelle ou associée à d’autres produits (huiles végétales, huiles essentielles, etc.). Elle peut être intégrée à des préparations cosmétiques (crèmes, shampoing, etc.). Un des atouts de l’huile d’argan est sa teneur en acides gras insaturés. Environ 80% des acides gras présents au sein de l’huile d’argan sont insaturés. Parmi eux, figurent principalement:
>l’acide olique(environ 40-50%) qui est un acide gras oméga 9;
>l’ acide linoléique(30% en moyenne) qui est un acide gras oméga 6.
L’huile d’argan a aussi l’avantage de renfermer de la vitamine E et des pigments caroténoïdes, des composés aux propriétés antioxydantes.

L’huile de coco: origine, bienfaits, vertus, propriétés

Elle est originaire d’Asie du Sud Est et de Polynésie, où des fossiles de noix de coco datant de plusieurs millions d’année ont été retrouvés. Son nom latin, cocos nucifera vient du mot nux “noix” et fero “je porte”. Elle est aujourd’hui essentiellement produite en Indonésie, aux Philippines, en Indes et au Brésil.

Issue du fruit exotique du cocotier, elle regorge de nutriments essentiels pour l’organisme mais aussi de bienfaits pour la beauté naturelle.
En plus d’une odeur gourmande incontournable, l’huile de coco se révèle précieuse pour la beauté des cheveux.

L’huile de coco, l’oubliée du Pacifique
L’huile végétale de noix de coco est utilisée depuis très longtemps, c’est-à-dire depuis des milliers d’années, mais a ponctuellement disparu des placards au siècle dernier. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Japonais, occupant les Philippines et une partie importante de l’Asie du Sud-est, zone géographique de culture du cocotier, auraient stoppé son exportation vers l’Europe et l’Amérique. Sur le Vieux Continent ainsi qu’aux États-Unis, elle aurait alors été remplacée par d’autres huiles végétales, fabriquées à partir de céréales, cultivées et abondantes localement. Après avoir longtemps suscité la défiance à cause des lipides dont elle regorge, plus récemment, l’huile de coco réintègre aujourd’hui sa place initiale dans les cuisines et les salles de bain grâce à la reconnaissance de ses vertus.

Une huile tropicale issue de la noix de coco
L’huile de coco est extraite de la noix de coco, fruit du cocotier, une plante exotique de la famille des Palmacées ou Arécacées, originaire des pays tropicaux, et notamment de l’Asie du Sud-est où elle est traditionnellement cultivée. Les cocotiers qui, contrairement aux apparences sont des herbes géantes et non des arbres, peuvent atteindre près de 30 mètres de haut. Au bout du stipe, le faux tronc, se trouve une couronne de palmes sous lesquelles poussent les noix de coco. Celles-ci, de couleur jaune orangé tirant sur le brun à maturité, peuvent atteindre 30 centimètres de diamètre. La noix de coco est constituée de différentes couches : le mésocarpe, caractérisé par des fibres ligneuses brunes, recouvrant une coque ovale renfermant l’albumen, une eau translucide autrement appelée eau de coco, et enfin la coprah ou pulpe de noix de coco, d’où est extraite la précieuse huile de coco.

Une extraction par pression à froid de l’huile de coco
L’huile de noix de coco biologique est extraite de la noix de coco de différentes façons : par une pression à froid, par un broyage humide ou encore par ébullition. La première méthode, artisanale, consiste à sécher et presser la chair de la noix de coco appelée coprah, puis à la déshydrater et à la filtrer pour ôter la pulpe. Cette méthode permet d’obtenir une huile de coco de qualité non raffinée. Une seconde méthode, également à froid, consiste à chauffer la coprah préalablement râpée dans de l’eau chauffée, puis à presser le mélange pour récolter un liquide porté à ébullition, de façon à évaporer l’eau et à ne conserver que l’huile. La méthode de la pression mécanique à froid qui préserve l’intégralité des actifs de l’huile de coco et la subtilité de sa saveur reste préférable. Dans ce cas, l’huile n’est pas blanchie et aucun solvant n’a été ajouté.

Une composition lipidique unique et recherchée
Contrairement à la plupart des huiles et graisses alimentaires, l’huile de coco ne contient ni protéines, ni glucides, ni minéraux et que peu de vitamines. En revanche elle recèle de lipides, principalement des triglycérides à chaîne moyenne (TMC), non stockés dans les tissus adipeux et facilement absorbés par l’organisme. Si l’huile de coco contient beaucoup de calories, elle ne détient ainsi aucun impact négatif sur la prise de poids, bien au contraire. Alors qu’elle avait été écartée des régimes alimentaires équilibrés ou amaigrissants, l’huile de coco fait ainsi son grand retour dans l’alimentation saine.

En alimentaire ou cosmétique, les multiples bienfaits de l’huile de coco
Utilisée comme huile alimentaire, l’huile de coco présente de multiples bienfaits pour l’organisme, dont elle conforte l’équilibre, et constitue notamment un soutien pour les défenses naturelles. Atouts bien-être principaux, elle possède un effet coupe-faim et aide à contrôler davantage le poids en agissant sur le métabolisme. Les triglycérides à chaîne moyenne, acides gras saturés, sont en effet rapidement absorbés par l’organisme auquel ils fournissent de l’énergie sans pour autant être stockés. Enfin la stabilité remarquable de l’huile de coco à la cuisson en fait également une graisse appréciable pour cuisiner.
Utilisée comme ingrédient cosmétique, l’huile de coco possède également de nombreuses vertus. Sa richesse nutritionnelle lui permet d’hydrater la peau et d’apaiser les irritations de l’épiderme. Antioxydante, elle contribue à lutter contre le vieillissement de la peau et à la tonifier naturellement. Regorgeant de vitamines E et K et de fer, elle nourrit les cheveux tout en les rendant brillants et éclatants. Appliquée en masque sur les cheveux secs et abîmés, elle aide ainsi à leur rendre toute leur souplesse et leur douceur. Pour ceux qui ont les racines grasses, il est néanmoins conseillé de réserver l’application de l’huile de coco aux longueurs et aux points. Il est également possible d’incorporer un peu d’huile de coco au dentifrice avant le brossage afin de raviver l’éclat et la blancheur de l’émail dentaire. Les ongles peuvent également faire l’objet d’un soin de beauté à l’huile de coco. Dans ce cas, il suffit de verser quelques gouttes sur les ongles et de frotter doucement à l’aide d’une petite brosse afin de faire pénétrer l’huile. Les cuticules sont ainsi hydratés, les ongles sont moins cassants et retrouvent leur blancheur. N’attendez plus pour raviver votre beauté naturelle avec l’huile de coco !

Un peu d’histoire …

Entretenir, embellir sa chevelure a toujours été une préoccupation pour l’Homme.

Il y a mille et une manières de se coiffer. La coiffure est le reflet des us et coutumes des différentes civilisations.

A chaque époque, elle a été inspirée par des courants artistiques, marquée par les codes sociaux et les modes, justifiée par des considérations pratiques et hygiéniques ou encore influencée par des cultures étrangères.
Depuis la préhistoire et jusqu’à nos jours, la coiffure a aussi souvent porté une dimension symbolique.

Chez les Hébreux, la légende raconte que Samson tient sa force extraordinaire de sa longue chevelure. Au IXe siècles, la mythique barbe fleurie de Charlemagne, symbole de sagesse et de puissance, a contribué à son rayonnement.

La coiffure n’échappe pas aux phénomènes de mode, par définition temporaires. La mode, esthétique et créative, est propre à chaque époque. Elle peut-être influencée par les tendances passées, par les moyens moyens techniques disponibles.

Une petite histoire du métier

Les métiers de la coiffure existent depuis la plus haute antiquité. Certainement à cause de la nécessite de se raser pour les hommes, ce sont surtout les barbiers qui ont les premiers ouvert des boutiques à l’époque romaine.

Au Moyen Âge, les barbiers sont polyvalents, ils taillent les barbes, coupent les cheveux, arrachent les dents, pansent les blessures, font des saignées ou soignent les pieds. Les premiers coiffeurs-perruquiers n’officient alors qu’auprès des familles royales.

Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle et la grande mode des perruques que la profession se structure en corporation, et les premiers coiffeurs-perruquiers installent pignon sur rue à Paris.

A partir de cette époque, la coiffure prend de l’essor.

La Révolution, malgré la puissance des Maîtres perruquiers de l’époque, a supprimé les privilèges et a permis une plus grande liberté d’installation dans le métier. Cependant, la disparition des perruques masculines rendit plus difficile la vie des artisans coiffeur auxquels on interdisait désormais toutes pratiques médicales.

Le XXe siècle est marqué par la naissance des sociétés mutualistes puis des organisations patronales syndicalistes de la coiffure qui défendront la profession.

Au siècle dernier, les syndicats patronaux et ouvriers se développent et depuis les salons de coiffure se multiplient partout en France.

L’enseignement professionnel a toujours été une priorité pour la profession, principalement grâce à l’apprentissage. Les premières écoles ouvrent leur porte dès le début du XIXe siècle. Le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) est créé en 1931, le brevet professionnel (BP) en 1935.

Les coiffures historiques

a• L’Antiquité

En Égypte ancienne

Les coiffures portées par les Égyptiens varient en fonction du statut social, du genre et de l’âge.

Pour des raisons d’hygiène et à cause des insectes, les hommes du peuple et les enfants jusqu’à la puberté portent souvent les cheveux rasés. Les travailleurs sont aussi représentés portant les cheveux courts, au carré avec une petite frange.

Les femmes et les hommes plus aisés prêtaient beaucoup d’attention à leur beauté, et les cheveux représentaient un atout essentiel de séduction. Les soins étaient raffinés : utilisation d’huiles essentielles, teinture des cheveux au

Papyrus Egyptien
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henné pour dissimuler les cheveux blancs,  parfums, onguent pour nourrir la peau, etc. On a même retrouvé des traces de gel pour cheveux à base de graisses animales ou végétales. Les bas-reliefs représentent des hommes et des femmes aux coiffures très sophistiquées.

Hommes comme femmes portaient souvent la perruque ou des extensions faites en cheveux humains, fibres végétales, poils ou laine d’animaux ; lisses, finement tressées ou frisées au fer. Leurs usages premiers, protection contre le soleil, dissimulation de cheveux gris ou de calvitie, font vite place à beaucoup d’ornements. Les styles sont très élaborés, avec pendeloques parfumées, diadème, bandeau, inclusion de bijoux, de pierres précieuses, d’éléments décoratifs et symboliques comme les fleurs de lotus ou les scarabées.

Les coiffures grecques et romaines

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À  l époque grecque, on se soucie beaucoup d’élégance et de beauté. Les dieux de l’Olympe arborent, dans les représentations, des chevelures magnifiques, souvent blondes et parfumées, aux coiffures d’un raffinement rare. Les femmes de la haute société s’en inspirent et portent des coiffures très recherchées. Les cheveux sont bouclés, relevés, attachés en chignon ou laissés libre sur les épaules, parfois décolorés. La chevelure est agrémentée d’épingles, d’un voile, d’un diadème, de rubans, de résilles, de fleurs. Plus tardivement, apparaissent les chignons nattés.

Côté masculin, c’est surtout le corps qui est un atout de séduction et les coiffures sont plus sobres. Au début, les cheveux sont souvent portés longs, attachés pour la pratique sportive ou guerrière, et la barbe bien effilée. Puis les coupes raccourcissent avec des boucles subtilement arrangées. Les barbes en collier ou en pointe font l’objet de soins attentifs. Les esclaves ont quant à eux le crâne rasé ou les cheveux taillés ras.

Fortement influencées par la mode grecque, les riches romaines engagent de jeunes esclaves pour leurs soins de peau et de cheveux, et disposent d’un outillage complet (fer à friser, peignes, teintures, parfums, onguent, etc.). Les modes se succèdent jusqu’à l’extravagance : coiffures hautes en forme de tour, crêpons, perruques blondes, rousses, bleues, décolorations, infinités de tresses, etc.

Pour les femmes du peuple, les cheveux sont plus naturels, coiffés en arrière avec une raie médiane, réunis en chignon au niveau de la nuque ou en tresses.

L’influence chrétienne mettra un terme à la débauche d’excentricité et de raffinement frivole.

Pour les hommes, la barbe et la moustache, synonymes de laisser-aller, disparaissent ou sont réservés aux philosophes. Les cheveux sont portés courts au contraire de ce qui se fait chez les Barbares et les Gaulois, moustachus et chevelus. La calvitie, honteuse, est dissimulée sous une perruque. Vers la fin de l’Empire, on assiste à un retour en force de la barbe et de cheveux longs.

b. Le Moyen Âge (Ve-XVe siècles)

Les Francs ont pour habitude de se raser la nuque et d’attacher leurs cheveux sur le sommet du crâne.

À cette époque, les beaux et longs cheveux symbolisent la puissance et la richesse, c’est pourquoi les rois portent les cheveux jusqu’aux épaules.

Au VIIIe siècle, la moustache fait sa réapparition avec Charlemagne qui, contrairement à la légende, ne porte pas la barbe car il préfère les moustaches qui peuvent tomber jusqu’à la poitrine.

Pour les campagnes militaires, les coiffures ne doivent pas gêner le port des casques et on voit apparaître la fameuse “coupe à l’écuelle” que portait Jeanne d’Arc.

Cheveux et barbes sont graissés avec du beurre de rance ou des huiles animales comme le suint.

Les femmes tressent leurs cheveux en deux parties autour d’une raie centrale.

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Les nattes, ornées de cordelettes ou de ruban, tombent parfois jusqu’au genoux.

Le blond est un critère de beauté et les décolorations refont leur apparition.

Blond vénitien
Au Moyen Age, on se décolorait les cheveux avec de l’urine humaine ou animale. Après quelques jours de repos, l’urine dégage de l’ammoniac capable de décolorer les cheveux. Cette recette peu engageante vient d’Italie et plus particulièrement de la région de Venise, d’où l’appellation de “blond vénitien”.

L’Église, très puissante à l’époque, considère la chevelure féminine comme indécemment érotique. Les usages imposent donc aux femmes mariées de couvrir leur chevelure avec un voile savamment disposé, agrémenté d’un couvre-chef, d’un turban, d’une coiffe, d’une couronne ou de résilles selon les époques.

À la fin du Moyen Âge, les coiffures des hommes comme celles des femmes se sophistiquent : barbes mieux taillées, coupes plus raffinées, couvre-chefs de plus en plus élaborés.

c• L’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles)

Les modes italiennes et espagnoles vont profondément influencer les coiffures de la Renaissance, avec un regain pour l’Antiquité gréco-latine et un certain retour à la simplicité. Chez les hommes, les cheveux sont d’abord portés à la hauteur du cou, puis plus courts, avec une barbe souvent pointue.

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Les femmes de la haute société portent des coiffures savantes, nattées, bouffantes. Les cheveux blond vénitien ou roux, obtenus avec des mixtures complexes, ont la cote. Le front est très découvert, voire épilé. On orne la chevelure d’accessoires comme des rubans, collier de perles, dorure et pierres précieuses. On la gonfle avec des arcelets, elle est poudrée et parfumée. Pièces de faux cheveux ou faux chignons font leur apparition.

Ces parures baroques gagnent, dans une certaine mesure, toutes les couches de la société.

Pour la noblesse et la bourgeoisie de l’époque moderne, perruques et faux cheveux se sont imposés à la cour comme en ville.

Parfois d’une extravagance extrême, les perruques sont faites le plus souvent de cheveux naturels prélevés sur les morts ou vendus par des personnes de petite vie, mais on en trouve aussi en lin, laine, fil de fer, pour les moins argentés. On les parfume, on les blanchit à la farine d’amidon ou à la poudre de chypre, ce qui avait tendance à attirer les nuisibles.

Du côté des hommes

Très vite, les hommes abandonnent les cheveux courts pour des cheveux mi-longs à longs, relevés en forme de toupet. Puis le port de la perruque se généralise, de plus en plus volumineuse, aux formes variées souvent bouclées, bien pratique pour dissimuler la calvitie comme celle du Roi Soleil au XVIIe. Les perruques se déclinent en fonction des métiers. La barbe prend, elle aussi, des arrangements divers et parfois assez originaux.

Au XVIIIe, après une période de déclin, la perruque fait sa réapparition jusqu’à la Révolution avec des modèles plus légers déclinés en de nombreuses variantes terminées à l’arrière en catogan. Barbes et moustaches tendent à disparaître. Sous Louis XV apparaît la perruque à marteau, sous Louis XVI la perruque en boucles à rouleaux.

Du côté des femmes

Les femmes n’échappent pas à la mode des perruques et les coiffeurs pour dames, qui réalisent de somptueuses et parfois bien encombrantes perruques, sont très recherchés pour leur talent artistique. Les perruques sont richement parfumées, ornées de rubans et de pierres précieuses. On considère la blondeur comme la teinte idéale.

Vermine

Bien souvent, à l’époque de Louis XIV, il fallait se raser le crâne pour supporter la masse étouffante de la perruque, d’autant plus que ce gros bonnet de filasse était le nid idéal pour les poux et les puces.