Les métiers de la coiffure existent depuis la plus haute antiquité. Certainement à cause de la nécessite de se raser pour les hommes, ce sont surtout les barbiers qui ont les premiers ouvert des boutiques à l’époque romaine.
Au Moyen Âge, les barbiers sont polyvalents, ils taillent les barbes, coupent les cheveux, arrachent les dents, pansent les blessures, font des saignées ou soignent les pieds. Les premiers coiffeurs-perruquiers n’officient alors qu’auprès des familles royales.
Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle et la grande mode des perruques que la profession se structure en corporation, et les premiers coiffeurs-perruquiers installent pignon sur rue à Paris.
A partir de cette époque, la coiffure prend de l’essor.
La Révolution, malgré la puissance des Maîtres perruquiers de l’époque, a supprimé les privilèges et a permis une plus grande liberté d’installation dans le métier. Cependant, la disparition des perruques masculines rendit plus difficile la vie des artisans coiffeur auxquels on interdisait désormais toutes pratiques médicales.
Le XXe siècle est marqué par la naissance des sociétés mutualistes puis des organisations patronales syndicalistes de la coiffure qui défendront la profession.
Au siècle dernier, les syndicats patronaux et ouvriers se développent et depuis les salons de coiffure se multiplient partout en France.
L’enseignement professionnel a toujours été une priorité pour la profession, principalement grâce à l’apprentissage. Les premières écoles ouvrent leur porte dès le début du XIXe siècle. Le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) est créé en 1931, le brevet professionnel (BP) en 1935.